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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 11:03

 

en-tête ami archives Bis

 

  

 REPONSES A UNE AIMABLE LECTRICE

  Les peintures de Louis Pastour sont en vente régulièrement aux enchères dans les deux salles de vente et chez les antiquaires les plus anciennement connus de notre ville, précisons qu’il n’en reste plus qu’un, Boulevard de la République.

  Quelques oeuvres sont exposées au musée de la Castre.

  Quant à la carte postale du Carnaval, vous avez gagné, les cariatides  situent bien le n°1 de l'avenue Félix Faure et l'angle de la rue du docteur Gazagnaire avant que la voie rapide n’aie modifié son autre extrémité.

   

VISITE AU MOULIN FORVILLE  

   Ce fut la propriété de l abbaye de Lérins. Le moulin renferme, dit-on, un souterrain le reliant à la tour de la Castre pour assurer à sa garnison, en cas de siège, la libre communication avec la campagne, noublions pas son étymologie Foro Vilo, hors de la ville. moulin tuby

   Ce souterrain souvre au milieu dune crypte à double voûte qui servit sans doute de poste de garde.

   Des doubles tournois à l effigie de Louis XIII, des ossements humains, des bénitiers, des fers de forçats et des ceintures de torture en furent exhumés.  

   Les particuliers apportaient les olives au vieux moulin, qu on appelait  ''moulin à sang'' car les prisonniers de droit commun ou de guerre poussaient la meule et tournaient les pressoirs. La salle des pressoirs à arcades romaines, est un exemple unique d art utilitaire et religieux du Moyen-âge.

  Dans les années 1925, Victor Tuby, son propriétaire, fut un propagateur zélé du génie d Oc, lAcadémie provençale y confessait son problème : combler un trou laissé entre la coiffe d Arles, la partisane marseillaise et le chapeau niçois.

 Saison de Cannes du 19 décembre 1925.

 

LES SIMPLES AU COURS D UNE SORTIE A PEGOMAS

Nous avons la chance d être dans une région où les espèces végétales sont nombreuses, la mâche si discrète, les doucettes deau au feuillage luisant, la raiponce, responcette à la racine si doucette disait Ronsard, la chicorée dont les Egyptiens connaissaient lutilisation de la racine pour faire du "café ", la picritie que les Provençaux appellent cousteline et consomment pour accompagner la brochette (de grives cela va de soi), la porcelle bourrude à cause du duvet couvrant ses feuilles, la pimprenelle qui vaut de lor mais lor ne la vaut pas, le pissenlit, les laiterons un peu amers sans oublier la roquette, interdite par sainte Hildegarde dans les jardins monastiques, trop excitante aux jeux de lamour. M R.

 

CONFISEURS ET PATISSIERS A CANNES JUSQU’AU MILEU DU XXe SIECLE

L’âge d’or des confiseurs et des pâtissiers coïnciderait par pur hasard avec le régime de la Troisième république. En 1865, on ne relève que trois de ces commerces à Cannes, les familles princières, les hivernants fortunés disposaient de leurs cuisiniers et de leurs pâtissiers et ne faisaient pas appel au commerce local. Avec l’arrivée du chemin de fer, une clientèle bourgeoise ou intellectuelle va provoquer un développement de la prospérité artisanale et artistique.

Les corbeilles de fruits composées par les plus grandes maisons constituaient en vitrine des sortes de chefs-d’œuvres. Deux nouveautés se sont vulgarisées à partir des années 30 : les glaces portatives et le chocolat blanc.

A la veille de la guerre de 1914, Cannes compte plus de vingt commerces de pâtissiers-confiseurs, de glaciers et de salons de thé.

La plupart s’installe rue d’Antibes où se trouve déjà Rohr, tout comme la maison Maiffret créée en 1885 et la confiserie Nègre.

En 1933, la maison Schiès s’y installe et est toujours présente.

Ouverte la même année, la pâtisserie Bernard à l’angle de la rue Louis-Blanc et de la rue Grande avait dû, faute de place, installer son laboratoire dans la rue Preyre toute proche. Ces locaux sont actuellement utilisés par la maison Ernest. La maison Rumpelmayer se tient sur la Croisette.

A partir de 1940, la réglementation du rationnement alimentaire ne permit plus aux pâtissiers de s’approvisionner en matières premières essentielles et leur imposa de fermer boutique plusieurs jours par semaine.

 Leurs fabrications devinrent inédites, il n’y rentrait ni beurre, ni sucre, ni farine de blé. Le sucre était remplacé par du sucre de raisin ou par de la pâte de dattes et le blé par des graines pour oiseaux. Les clients se contentaient de tartelettes fabriquées avec de la farine d’alpiste ou de millet sur lesquelles, en guise de fruits rouges, des arbouses se substituaient aux fraises. Si les blancs d’œufs manquaient pour la meringue, quelques feuilles de gélatine aromatisées constituaient la base d’un ersatz de bavarois. La farine de caroube servait de liant pour les glaces.

 Il fallut attendre 1948 pour retrouver le bon goût et la qualité des douceurs d’autrefois. G.B. fils de la pâtisserie Bernard

 

confiserie-Bouge.jpg

 

Voici l’ancienne boulangerie-pâtisserie le Salon Bouge qui existait déjà au 15 de la rue d’Antibes, propriété de monsieur Bouge jusqu’en 1924, il donnait sur un très grand couloir de la rue d’Antibes à la rue de la Pompe. C’est actuellement la chemiserie « Maison Rodrigue ».

 

LU POUR VOUS

COURRIER DE CANNES 06  01 1903  

« Au Casino-théâtre de la rue Bossu, samedi soir, débuts de Ralph avec ses six cochons dressés, cette attraction a été accueillie avec grande faveur et le public qui s était rendu en foule à la représentation de samedi ainsi que celle du dimanche en matinée et soirée n a pas ménagé ses applaudissements.

Il est dans son genre un artiste de grande valeur que chacun voudra voir et applaudir. »

 

 

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 11:05

 

BILLET N° 3

en-tête ami archives Bis

Nous informons nos correspondants que ce blog est alimenté chaque début de mois, hiver comme été, sans vacances ni jours de fête pour notre plus grand plaisir et peut- être le vôtre.

 

NOS AIMABLES BLOGUEURS COMMUNIQUENT 

 L’HEPTAGRAMME est le talisman des sorcières, il apporte la protection contre des dangers cachés. 

 RAPPORT adressé le 11 SEPTEMBRE 1895 par le commissaire de police de Cannes, au sous-préfet de Grasse : une « société des automobiles du littoral aurait pour projet de faire concurrence aux tramways électriques ». Le Grand duc Michel de Russie, la colonie étrangère de Cannes et les hivernants s’étaient opposés à la circulation des tramways dans le centre de la ville et il avait été demandé à la compagnie concessionnaire d’étudier la possibilité de faire circuler les tramways en souterrain dans le centre de la ville. Rappelons que leur suppression date de 1933.
 

LOUIS PASTOUR  -LOU PINTRE DOU SOULEOU-

 083 Pastour tableau voilerouge

Il naît le 26 juin 1876 à Cannes au 1 rue de la Vapeur (aujourd’hui rue Jean-de-Riouffe) siège actuel de la Société Générale. 

Des sujets en or : des vues de la Croisette, des petits ports et des pointus brossés de chic. Pastour expose pour la première fois à l’âge de 45 ans.
Afin d’économiser ses brosses, Pastour commence à peindre avec son couteau à palette qui permet d’obtenir une facture plus large, des effets extraordinaires et, sous la lame flexible, le ton acquiert une transparence que la brosse ne saurait lui donner.  

Le 26 février 1902, il crée avec un groupe de jeunes artistes cannois l’Artistic club qui deviendra « l’Association des Beaux-Arts de Cannes » toujours actuelle, dans l’ancienne école de la Castre au Suquet.
Il ouvre un magasin de couleurs et matériels pour artiste rue Bossu (l’actuelle rue des Belges), ducs et princesses aiment s’y donner rendez-vous.
Il effectuera deux grandes toiles pour la gare du funiculaire de Super-Cannes en 1926.
Le 6 décembre 1948, Louis Pastour s’éteint au 4 rue de Reims, elle deviendra rue Louis-Pastour. M. D.

 

 P1010325.JPG

  Plaque commémorative à dénicher rue de Reims.

 

LA PARFUMERIE SPURWAY ET Cie 

Elle fut créée en 1825 sous le nom de la « Parfumerie de l’île Notre-Dame » par Louis Herman, c’était surtout une distillerie d’eau de fleurs d’orangers, elle se trouvait près du ruisseau de la Foux. MonsieurspurwayP1010307 Herman canalisa le cours d’eau et le fit recouvrir par une rue qui porta son nom et deviendra l’actuelle rue des Etats-Unis. En 1893, la parfumerie fut cédée à Marcus-Humphrey Spurway et O’Donoghue Herbert, consul du Brésil à Cannes, ils habitaient tous deux « La Malmaison » sur la Croisette et menaient grand train.
La parfumerie avait sa salle d’enfleurage et ses alambics dans la rue d’Antibes, là où se situe la FNAC. Le laboratoire se trouvait dans la rue Marceau, à l’actuelle Croix-Rouge.
En 1935, Jacques Langasque, qui est entré dans l’entreprise, rachète la société et transfère le siège 4, rue Marius-Aune. Voilà de l’insolite où se rendre pour des achats peu ordinaires de «souvenirs de Cannes», et où vous recevra la quatrième génération de Langasque. J.L.


  LE CARNAVAL CANNOIS A LA FIN DU XIXe  SIECLE.
 

carnaval 1911


Après 1873, les hivernants partant vers Nice pour se distraire, le Comité  des fêtes cannois va concevoir un carnaval moins fastueux que celui de Nice mais qui n’en sera que plus mondain, point de confetti de plâtre, comme certains jours à Nice, c‘est salissant et c‘est vulgaire, mais les serpentins et les confetti parisiens excepté le soir d‘ouverture, celui de la retraite aux flambeaux.

La tradition sera respectée, sa Majesté carnaval sera brûlée le soir du Mardi-gras. En 1897, le prince Constantin Radzivill envoie cinq cents francs comme prix.
Les corsi se déroulent l’après-midi, les bals masqués ont lieu le soir sur les « Allées », les fameux « veglioni », offerts aux très riches participants suivant des conditions très strictes d’admission, se déroulent dans un lieu de prestige, le Cercle nautique ou le Casino municipal, à partir de 1907.

Les comptes-rendus très détaillés se font dans les journaux locaux. Ces fêtes se maintiendront avec succès jusqu’en 1914. F.C.

 

LE MOIS PROCHAIN, nous commencerons une nouvelle rubrique : lu pour vous, il s’agira de rapporter quelques faits divers récoltés dans les journaux locaux que les Archives Municipales ont mis en ligne. http://archives.ville-cannes.fr/

 

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 13:56

                                                                                                   REPONSES A NOS AIMABLES BLOGUEURS

 en-tête ami archives Bis

Les tramways connaîtront un vif succès, le réseau sera même sous dimensionné face à l’afflux touristique en hiver.
La concession des tramways sera accordée jusqu’en 1949.

Elle disparaîtra avant.

La concurrence des autocars privés sonne le glas des tramways de Cannes dont les lignes s’arrêtent de fonctionner en 1933.

 

La villa La Palette est située avenue Maurice-Derché, ancien chemin de Merville.

 

Maître Borniol fut maire de Cannes en 1870, il respecta la mémoire généreuse de son épouse en faisant d’amples donations au profit des malheureux cannois. Sa demeure était située sur l’actuelle résidence Maintenon.

 


CES FLEURS QUI PARLENT DE NOS DEMEURES

 

  Asphodèles, pervenches, volubilis, airelles, fraisiers,amandiers…Tous ces noms si délicats et parfumés nous les retrouvons sur des plaques nominatives d’habitations cannoises et cannetanes réalisées au début du XXe siècle  par les céramistes H.Cros et G.d’Hallu. Ces plaques émaillées nous permettent encore de rêver. Elles sont les derniers vestiges d’un patrimoine méconnu, promis à une fin certaine dans les années à venir. Chaque plaque est une œuvre d’art décorée avec amour par des artistes que le temps a plongés dans l’oubli.
 Je vous invite, au cours de vos prochaines balades, à lever les yeux et à être charmés, vous aussi, par ces bouquets inodores mais pleins de charmes. P. D.

 


l-oasisP1010291

 

 

 


TENUES  LEGERES


1892, dans l’intérêt de la morale publique et considérant les nombreuses plaintes enregistrées, la Municipalité cannoise prend, le 9 juin, un arrêté tendant à rendre obligatoire le port d’un costume de bains pour les personnes se baignant sur la partie du rivage comprise entre la pointe de la Croisette et la gare de voyageurs de La Bocca. En dehors de ces limites, le port d’un simple caleçon demeurait toléré.

 

 

 

 

L’HEPTAGRAMME DU BOULEVARD GAZAGNAIRE 

 
Heptagramme

 

C’est une croix à sept branches, cherchez-la sur un trottoir du boulevard Gazagnaire et que votre chien la respecte! Elle est le symbole de sainte Estelle.

 

Sainte Estelle étant la  patronne des Félibriges, qui peut trouver dans sa mémoire le souvenir d’un poète ayant pu habiter la maison dont le seuil est ainsi poinçonné?

Ils sont sept de Font-Ségugne  à l’origine de ce mouvement provençal, le 11 mai 1854, Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Théodore Aubanel, Jean Brunet, Paul Giera, Anselme Mathieu, Alphonse Tavan. M.L.R.

 

  

A LA RECHERCHE DES REMPARTS DE L’ EST ET DU SUD- EST DE CANNES

 

Les remparts de l’ouest de Cannes furent abattus après 1745, pour laisser place à la rue Georges - Clemenceau afin d’élargir la voie Royale de Fréjus à l’Italie; peut être avaient-ils protégé Cannes de la Grande peste de Marseille en permettant de filtrer les entrées de voyageurs venant de l’étranger par terre et par mer. Ceux venant de Marseille par terre, étaient filtrés par le cordon sanitaire établi le long de la Siagne et dirigés en quarantaine vers le mont Cassien.


Quand on ouvrit des voies, comme la rue du Marché, aujourd’hui la rue Gazagnaire, et la rue Louis-Blanc, on éleva en temps de guerre, un rempart au bout des nouvelles habitations, rempart qui était démoli aussitôt le calme revenu.
Ainsi en 1649, Barthelemy Ferrare fut chargé d’édifier à chaux et à sable, à l’extrémité est de la bourgade, vingt-deux cannes de muraille, d’une hauteur de quatre cannes, y compris les fondations, et d’une épaisseur de quatre pans en bas et trois en haut, dans laquelle une porte devait être aménagée, le tout au prix de six livres la canne carrée.


En 1690, il fallut réparer et compléter les fortifications de la ville. Honoré Allègre s’engagea à élever une palissade en bois de pin destinée à doubler les murs, devant avancer de quatre cannes dans la mer et avoir une hauteur de dix pans res de l’eau (la mer venait jusqu’à l’actuelle rue Félix-Faure). Est-ce l’une de ces palissades, retrouvée en 1965, que l’on a voulu faire figurer  sur le bas-relief du retour de Napoléon de l’île d’Elbe qui orne l‘église Notre-Dame du Bon-Voyage?
  M.L.L.

 

Plaque Napoléon 

  

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 09:58

  en-tête ami archives Bis

C’est avec grand plaisir que nous donnons une nouvelle dimension à notre association en créant ce blog. L’objectif de celle-ci, créée en 2001, et dont un bulletin trimestriel assure le lien entre nos presque deux cents abonnés, est de travailler à la sauvegarde de fonds d’archives pour éviter leur destruction, les communiquant aux Archives municipales de Cannes afin qu’ils soient à la disposition d’un très large public. Un bulletin trimestriel assure déjà un lien entre nos presque deux cents adhérents.

La Présidente, Andrée Bachemont.

 

Nous reprenons des textes publiés dans les bulletins, certains peuvent « interpeller » le lecteur et nous lui demandons de faire des remarques voire d’apporter des compléments d’investigations.

 

Le service des Archives de Cannes apparaît dès la création de la Communauté au XVIe siècle. En 1783, il y règne une confusion et un désordre affreux, occasionnés tant par le peu de soins et d’exactitudes qu’on y a apporté, que par l’immensité de papiers inutiles qui, pêle-mêle avec ceux qu’il importe le plus de conserver, rend les recherches longues, pénibles, souvent infructueuses et toujours décourageantes peut-on lire dans une délibération du Conseil municipal . Aujourd’hui, installées avenue Montrose, elles offrent au public une mémoire bien ordonnée.

 

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La Directrice des Archives municipales de Cannes, M.H. CAINAUD  

 

LA CHAPELLE BELLINI: c’est le témoin du passé de la villa Fiorentina à laquelle elle était reliée par un passage aérien couvert et vitré dans lequel se trouvaient des plantes et des arbustes décoratifs. Elle a été achetée, il y a longtemps, par Emmanuel Bellini, peintre et architecte (nous lui devons le marché Forville), il y avait installé son atelier de peintre mais surtout en avait fait un lieu convivial où il recevait de nombreux amis dans une joyeuse ambiance. Depuis sa disparition, sa fille Lucette arrive avec courage et ténacité à sauvegarder cet endroit insolite, exposer certaines œuvres de son père, mettre en valeur l’édifice pour y attirer de nombreux visiteurs. A.B.

 

Bellini-ML-copie-1.JPG

 

RAPPORT DU 11 SEPTEMBRE 1895 DU COMMISSAIRE DE POLICE DE CANNES AU PREFET: La police a eu vent de création d’une « société des automobiles du littoral » qui aurait pour objet de faire concurrence aux tramways électriques » . En fait ce document fait apparaître l’opposition de la colonie étrangère de Cannes (conduite par le Grand duc Michel de Russie) à la circulation des tramways dans le centre de la ville et en particulier dans la rue d’Antibes. Malgré l’opposition des hivernants, des tramways avaient commencé à circuler à Cannes au début de l’année 1899. Ils connurent dans leurs premières années d’exploitation un grand succès auprès des usagers. Le projet de création, à la même époque, d’une « société de transports publics automobiles » était pour le moins prématuré et n’eut pas de suite immédiate. Les premières entreprises d’autocars ne concurrencèrent les tramways qu’après 1918. Jusqu’à leurs suppressions en 1933, les tramways allaient ,vaille que vaille, continuer à desservir Cannes et les communes voisines. Afin d’éviter les nuisances engendrées par leur circulation dans la rue d’Antibes, il avait été demandé à la compagnie concessionnaire d’étudier la possibilité de les faire circuler en souterrain dans le centre-ville . On se résigna…G.B.   

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A l’angle de la rue Cirrodde et du boulevard Vautrin, l’ancien centre de la Société des Tramways.  

 

OLEG-EUGENE TRIPET-SKRYPITZINE est le fils d’Eugène Tripet et d’Alexandra Skrypitzine, il s’installe à Marseille en 1881 et fait ses premiers essais de peinture à l’huile avec pour sujet des paysages de Provence et des marines mais reviendra à Cannes à la mort de son père, à la villa Alexandra. En 1900, il achète un terrain, chemin de Merville, où il fait construire la villa « La Palette » par l’architecte Stoecklin. C’est une belle villa de 400m² au style original, réalisée avec de beaux matériaux qui existe toujours. Les grandes pièces, la montée d’escaliers en bois sont éclairées par des vitraux de couleur. Le vaste et somptueux atelier de 70m² avec sa cheminée monumentale est caractéristique du personnage, à la fois autoritaire et généreux et qui y vit seul jusqu’à sa mort le 16 juin 1935. A partir de 1918, il devient conservateur du musée Fragonard à Grasse, il fera don de nombreux meubles anciens , d’objets de valeur et de quelques tableaux. A.B.  

 

MEMORIAL DU DUC D’ ALBANY

C’est un petit bijou néo-gothique, témoignage remarquable d’une communauté éprouvée par la perte d’un prince bien-aimé, perpétuant son souvenir par la consécration de l’église Saint-George. Chaque élément de l’église, chaque objet a été fabriqué Outre-manche: vitraux voués aux quatre archanges, Michel, Gabriel, Raphaël et Uriel, mosaïques, charpente, ferronnerie, mobilier. Ernest Pellegrini a réalisé l’œuvre majeure de sa carrière en taillant dans un bloc de marbre de Carrare le gisant du duc d’Albany qui occupe l‘aile droite de l‘église. P.D.

 

 

Gisan-JL-Fabron.jpg

 

 

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