Le blog de mlr

ACTUALITES :

Adieu Cannes La Bocca Industries, C.L.B.I. mais heureusement, vive S.T.P., Système Transport

Production, où donc ?

En 1919, un entrepreneur cannois, M. Castelli, avec un ingénieur hongrois, M. Adhémer, créa la Société des Ateliers de La Bocca pour la réparation du matériel ferroviaire si endommagé après la Grande Guerre, avenue Pierre-Semard. La réparation des wagons s’accompagne d’une fabrication de jouets et d’ustensiles de cuisine en aluminium.

L’usine sera rachetée par les Aciéries du Nord. Avec trois kilomètres de voies ferrées de raccordement à la gare de marchandises, dans leurs ateliers de vingt mille mètres carrés couverts sur six hectares de terrains, une seconde vie est donnée aux wagons.

Les bâtiments sont bombardés en novembre 1943. Le 24 août 1944, les Allemands détruisent les machines-outils (billet N° 148 août 2022). La société piétine, crise de 1952, faillite de 1962.

Le groupe de Wendel reprend l’entreprise qui devient S.E.B., Société d’Exploitation de La Bocca. Elle obtient l’entretien de wagons-postaux, délaisse les wagons de marchandises au profit de la rénovation des wagons de voyageurs. En 1964, la construction de bateaux s’ajoute à leur activité.

En 1974, devenue C.L.B.I., elle se spécialise dans les trains « Corail » à la cadence de quatre-vingt-dix voitures par an.

Le 25 janvier 1995, les premières voitures du métro parisien sont reconstituées par leurs soins et exposées devant l’ancien siège de la RATP, quai des Grands-Augustins. Avec l’entretien des rames de métro, en 2003, c’est la prospérité.

En 2005, l’entreprise est mise en liquidation judiciaire, reprise en 2006, rachetée en 2009. En 2012, c’est la fermeture entraînant le licenciement des cent-vingt derniers salariés, 800 cents en 1930.

La ville de Cannes accompagne le groupe Novelty-Magnum-Dushow qui va déployer des plateaux de tournage, des studios de création, des bureaux de postproduction, des logements pour les professionnels de l’audio-visuel. A suivre.

Sources : brochure Les Amis des Archives. A la découverte de La Bocca. Jean Basset.

CE MOIS A CANNES : 11 mars 1959, Concours de l’Eurovision de la Chanson.

Ayant remporté l’édition 1958, la France fut le pays hôte de l’édition 1959. Ce n’était pas une surprise.

La scène était composée de trois plateaux tournants. Chaque plateau comportait quatre arrière-plans différents symbolisant chaque pays participant. Pour la première fois, l’orchestre, dirigé par Frank Pourcel, prit place non pas sur la scène, à côté des artistes, mais en contrebas, au pied d’un escalier. Le tableau de vote, quant à lui fut placé à droite de la scène.

Le programme dure près d’une heure et trente minutes. La présentatrice de la soirée fut Jacqueline Joubert (mère d’Antoine de Caunes). Elle s’adressa au public par un gracieux Bonsoir l’Europe qui lui assura la célébrité.

La France était représentée par une chanson d’Hubert Giraud et Pierre Cour :  Oui, Oui, Oui, interprétée par une de nos jeunes vedettes, Jean Philippe, qui, il y a quelques années était réceptionniste à l’hôtel Carlton, à Cannes et qui depuis a fait son chemin.

Le concours fut remporté par les Pays-Bas, avec la chanson Een beetje,  interprétée par Teddy Scholten. Le Royaume-Uni termina deuxième et la France , troisième.

Pour la première et unique fois du concours, les chansons ayant terminé en deuxième et troisième position furent rejouées à l’issue du vote, avant la reprise traditionnelle de la chanson gagnante.

COMPLEMENT D’ENQUETE :

DU 30 NOVEMBRE AU 6 DECEMBRE 1635

L'ASSEMBLEE GENERALE DE LA COMMUNAUTE DE PROVENCE

S'EST TENUE DANS CETTE CHAPELLE

CETTE PLAQUE COMMEMORATIVE A ETE PLACEE (SCELLEE)

PAR LES SOINS DE L'ASSOCIATION DES

DESCENDANTS DES VIEILLES FAMILLES CANNOISES

LE 30 NOVEMBRE 1930

Merci à Jacques Coquelin, de nous avoir facilité la  lecture de la plaque fixée sur la chapelle de la Miséricorde (billet N° 154). Elle demanderait à être réécrite sans avoir besoin d’appel de fonds !

Monsieur Jacques Coquelin est le président dynamique de l’association Académie provençale, dont la mission est de  maintenir les coutumes de la Provence au travers de la danse, des chants, de la musique, des costumes, de la langue, de la cuisine dans toute la Provence orientale et côtière.

ON NOUS COMMUNIQUE :

- Napoléon à Vallauris et à Cannes :

Après avoir débarqué à Golfe-Juan dans la matinée du 1er mars 1815, Napoléon envoie en éclaireur le général Cambronne auprès du maire de Cannes, François Poulle. Il lui demande de saluer l’Empereur, le maire refuse, même refus à sa demande d’un passeport pour son aide de camp André Pons de l’Hérault mais il l’autorise à bivouaquer avec ses mille deux cents hommes. (Cannes compte alors 3 500 habitants), promettant de les ravitailler Le maire enverra douze agents pour réquisitionner du pain et faire tuer trois bœufs.

Arrivés un peu après une heure du matin, l’Empereur et sa troupe font halte parmi les dunes à la hauteur de l’actuel Palais des Festivals. Un grand feu de sarments est allumé au bivouac établi au nord de la chapelle désaffectée de Notre-Dame-de-Bon-Voyage qui sert au tonnelier Tournaire d’entrepôt pour ses douves. A quatre heures du matin, la colonne se remettra en route, s’engageant résolument dans un vieux chemin qui conduit à Grasse.

- Le 11 mars 2023 : Assemblée générale de l'Association Amis des Archives de Cannes à l’hôtel Windsor.

10H30 accueil, suivi à 12H d’un apéritif, à 12H30, repas en option.

Pour tous renseignements tel : 06 10 83 12 39